Les JLRF exigent du Rectorat de l’Université de Fribourg (ci-après : UNIFR) que celui-ci prenne les mesures qui s’imposent, y compris policières, afin de mettre fin de manière immédiate à l’occupation illicite du bâtiment PER21 de l’UNIFR.
Malgré une entrée en matière partielle du rectorat et un ultimatum donné après plus de deux jours d’occupation journalière du site, les manifestants sont toujours présents en nombre dans le hall d’entrée du bâtiment PER21. Cette présence, notamment sonore (prises de parole au microphone, applaudissements, chants, etc.), dérange fortement les étudiants qui essaient de se concentrer sur leurs révisions en vue des examens de fin d’année académique. Il est donc impérieux que le Rectorat de l’UNIFR prenne ses responsabilités et rétablisse un calme propice aux études au sein de ses bâtiments.
Les JLRF réitèrent par ailleurs tout leur soutien au principe de la liberté académique et condamnent profondément les revendications visant à supprimer les liens entre l’UNIFR et les universités israéliennes. L’un des rôles d’une université est de créer des ponts entre les cultures afin de permettre les échanges d’idées, de méthodes et de pratiques pour arriver à des résultats concrets qui enrichissent l’humanité dans son ensemble. Il n’est dès lors pas concevable d’entraver cette coopération sur de simples suspicions. Nous espérons que le Rectorat de l’UNIFR saura maintenir la paix académique et ne sombrera pas dans une désastreuse démagogie.
Pour finir, les JLRF s’opposent frontalement à la revendication tendant au déboulonnage de la plaque commémorative en l’honneur de Chaim Weizmann. Nous croyons fermement que l’Histoire est notre héritage commun à tous et que nous aurions tort de la supprimer sur la seule base de notre conception morale actuelle. L’homme était doctorant en chimie de l’UNIFR en 1899 et premier président de l’Etat d’Israël. Nous nous insurgeons contre la possibilité que ce seul lien de nationalité puisse justifier le déboulonnage de sa mémoire. De manière plus générale, nous sommes persuadés qu’il y a lieu d’expliquer l’Histoire et non de la faire disparaître.
Die JFF fordern vom Rektorat der Universität Freiburg (nachfolgend: UNIFR), dass dieses die erforderlichen Massnahmen, einschliesslich polizeilicher Massnahmen, ergreift, um die illegale Besetzung des Gebäudes PER21 der UNIFR unverzüglich zu beenden.
Trotz eines teilweisen Eintretens des Rektorats und eines Ultimatums nach mehr als zwei Tagen täglicher Besetzung des Geländes sind die Demonstranten immer noch in großer Zahl in der Eingangshalle des Gebäudes PER21 präsent. Diese Präsenz, insbesondere in Form von Lärm (Mikrofonansprachen, Applaus, Gesang usw.), stört die Studenten, die versuchen, sich auf ihre Prüfungen am Ende des akademischen Jahres zu konzentrieren, erheblich. Es ist daher zwingend erforderlich, dass das UNIFR-Rektorat seine Verantwortung übernimmt und in seinen Gebäuden eine dem Studium förderliche Ruhe wiederherstellt.
Die JFF bekräftigen ihre Unterstützung für das Prinzip der akademischen Freiheit und verurteilt zutiefst die Forderungen, die Verbindungen zwischen der UNIFR und den israelischen Universitäten zu unterbinden. Eine der Aufgaben einer Universität ist es, Brücken zwischen den Kulturen zu bauen, um den Austausch von Ideen, Methoden und Praktiken zu ermöglichen, damit konkrete Ergebnisse erzielt werden können, die die Menschheit als Ganzes bereichern. Es ist daher nicht denkbar, dass diese Zusammenarbeit aufgrund von Verdächtigungen behindert wird. Wir hoffen, dass das Rektorat der UNIFR den akademischen Frieden bewahren kann und nicht in eine katastrophale Demagogie verfällt.
Schliesslich lehnen die JFF die Forderung, die Gedenktafel zu Ehren von Chaim Weizmann zu entkorken, entschieden ab. Wir sind der festen Überzeugung, dass die Geschichte unser gemeinsames Erbe ist und dass es falsch wäre, sie allein auf der Grundlage unserer heutigen moralischen Vorstellungen zu unterdrücken. Der Mann war 1899 Doktorand der Chemie an der UNIFR und der erste Präsident des Staates Israel. Wir wehren uns gegen die Möglichkeit, dass allein diese nationale Verbindung die Enttabuisierung seines Andenkens rechtfertigen könnte. Wir sind generell davon überzeugt, dass die Geschichte erklärt werden muss und nicht abgeschafft werden darf.
Pour le comité,
Für den Vorstand,
Romain Delley
Président
Pour tous renseignements complémentaires / Für weitere Informationen:
– Romain Delley, président, +41 (0) 76 497 95 42
– Quentin Gumy, vice-président, +41 (0) 79 282 86 13
– Dylan Porchet, Vizepräsident, +41 (0) 79 894 35 43